25-e DIMANCHE après PENTECÔTE

 

Liturgie : Eph. V, 9-19 ; Luc XII, 16-21

 

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !

Bien-aimés Frères et Sœurs,

 

IMarchez dans la Lumière, les bonnes œuvres. N’ayez pas part aux œuvres de ténèbres. Condamnez-les plutôt. Judicieusement … Rachetant le temps, car les jours sont mauvais.

Conduisez-vous donc en enfants de Lumière : Fuyez les vices, Recherchez la Bonté, la Justice, la Vérité, ce qui est agréable à Dieu. Ne vous enivrez pas, ne faites pas de festins … Le péché d’Adam, rappelons-le, était aussi Gourmandise ? Pratiquons LE JEÛNE ! Prière et cantiques …

Rachetons le Temps, car les jours sont mauvais !

IIParabole du riche qui avait  une récolte exceptionnelle. Il pensait faire abattre ses greniers, en faire de plus grands, et dire à son âme (vie) : « Réjouis-toi mon âme, mange, bois, fais la fête … »

« Sot! lui dit Dieu : ton âme (vie) te sera redemandée cette nuit même ! ». Enrichissez-vous en Dieu !  L’âme est plus importante que la nourriture, les biens terrestre.

Le hiérodiacre Vissarion raconte cette anecdote sur Alexandre le Grand. Alexandre avait conquis, après bien d’autres royaumes, la Perse. Il fit venir les plus grands sages de ce pays et il leur dit : « Demandez-moi ce que vous voudrez : je vous le donnerai ! » - «Împårate (en vieux roumain : roi), donne-nous de vivre sans mourir ! » Alexandre s’emporta : « On m’avait dit que vous étiez des sages : je vois que vous êtes idiots ! Tous les hommes meurent ! » - « Mourras-tu aussi, împårate ? » - « Ça, c’est absolument certain ! … » - « Alors, quand tu mourras, tous ces royaumes que tu as conquis, toutes ces richesses … , que t’en restera-t-il ? » Alexandre fut troublé et y pensa longuement.

Ce sont les païens qui recherchent les biens terrestres. Vous, recherchez plutôt le Royaume de Dieu.

« Ne soyez pas en souci, continue le Christ, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont point de cellier. Dieu les nourrit : combien ne valez-vous plus que des oiseaux ! … Considérez les lis : ils ne travaillent ni ne filent. Cependant, je vous dis que Salomon même dans toute sa gloire n’a point été vêtu  comme l’un d’eux. … Si Dieu revêt ainsi une herbe des champs qui demain sera jetée au feu, combien plus vous revêtira-t-Il  gens de petite foi ! Ne vous mettez point en peine de toutes ces choses, Dieu sait de quoi vous avez besoin  … »

Ne pensons pas aux choses terrestres : Dieu sait ce dont nous avons besoin, faisons-Lui confiance !

Amin

 

 

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