DIMANCHE de CARNAVAL

Matines : Jean XX, 1-10
Liturgie : 1 Cor. VIII, 8 - IX, 2 ; Matt. XXV, 31-46



AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT !
Bien aimés Frères et Sœurs,


I – Ce dimanche qui est celui du Jugement, est également le dimanche de «Carnaval» – ce qui veut dire : «adieu, la viande !» – et marque l’accès dans le jeûne, relativement limité, de la «Semaine des Laitages». Ceci nous explique immédiatement le thème de l’épître aux Corinthiens qui vient d’être lue. L’apôtre parle du jeûne, d’une certaine manière quant au fond : la nourriture ne nous rapproche ni ne nous éloigne de Dieu : si nous mangeons, nous n’aurons rien de plus, et si nous ne mangeons pas, rien de moins. Cela remet les choses au point : le jeûne n’est pas un concours d’athlétisme, on ne regarde pas qui jeûne plus ou moins. Mais attention : il peut arriver qu’un croyant pieux soit amené un jour – par telle circonstance momentanée – à ne pas jeûner ... Mais si un fidèle moins averti, le voit ne pas jeûner en un lieu public (comme étaient les temples païens) et s’il est scandalisé, alors il faut s’abstenir de ce repas afin de ne pas scandaliser ce fidèle innocent pour lequel Christ est mort ! Plutôt que de scandaliser un frère, conclut l’apôtre, j’aime mieux ne plus jamais manger de viande.

L’abstention de certaines nourritures reste également dans le Carême une règle de spiritualité : il s’agit, pour nous, de nous priver des nourritures carnées – qui sont des excitants – et qui, comme telles, contrarient la prière.

II – Le Carême est une période bénie d’affinement dans notre acheminement annuel et perpétuel, vers le Seigneur, Pâques d’abord qui est la fête de notre Salut, et ensuite le Jour Terrible du Jugement, celui qui nous attend au-delà de notre vie. Dans la péricope d’aujourd’hui, le Christ évoque Son retour, avec tous les anges, lorsqu’Il viendra pour juger tous les hommes. Le monde actuel, fondamentalement païen, n’y pense pas, mais il y aura ce Jugement final où certains seront condamnés, tandis que d’autres seront sauvés.

«Tous les hommes seront sauvés !» disent aujourd’hui les sots, les jouisseurs, certains «intellos», voire certaines pseudo églises. Du tout ! Le Christ notre Dieu dit explicitement le contraire ! Au jour terrible, Il séparera Lui-même les brebis d’avec les boucs, les bons qui donnent du fruit et les mauvais qui n’en donnent pas !

Le critère de discernement du Juge est explicité. Aux brebis Il dira : «Venez les bénis de mon Père au Royaume préparé pour vous dès le commencement du monde» car, poursuit-il, «j’ai eu faim et vous m’avez nourri, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez soigné, prisonnier et vous m’avez visité» … Mais ces bons répondront avec stupeur : «quand t’avons-nous trouvé affamé et t’avons-nous nourri ? Quand, assoiffé et t’avons-nous désaltéré … et ainsi de suite pour tous les autres secours évoqués. Ils sont ébahis, mais le Christ leur répond : «Quand vous l’avez fait au plus petit d’entre mes frères*, c’est à Moi que vous l’avez fait».

«Au plus petit D’ENTRE MES FRÈRES …» : C’est généreux, sans aucun doute, d’envoyer de l’argent à Haïti ou ailleurs. Mais les frères du Christ c’est ceux qui se rattachent à Lui, ecclésiastiques et fidèles, et qui, par suite, reçoivent et donnent A CAUSE DE LUI.

Comme nous le savons, et comme je le rappelais plus haut, le jeûne est un moyen privilégié d’affinement et d’approfondissement spirituel. Mais, comme il est dit ailleurs dans les évangiles, il ne s’agit pas de s’isoler dans son propre ascétisme, de prendre la mine contrite et de se replier sur soi : ayez au contraire un comportement bienveillant et souriant comme si vous ne jeûniez pas : pratiquons le jeûne, mais n’oublions pas le prochain – c’est-à-dire les plus proches, au sens étymologique du terme. Le jeûne ne doit pas se disjoindre de la charité.

Ainsi armés par ces commandements salutaires, acheminons-nous fraternellement vers un SAINT CARÊME !

AMIN

 

 

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DIMANCHE du « FILS PRODIGUE »


Matines : Luc XXIV, 36-53

Liturgie : 1 Cor VI, 12-20 ; Luc XV, 11,32


AU NOM DU PERE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – Des choses sont permises, nous dit l’Epître aux Corinthiens, mais tout ce qui est licite n’est pas utile. Il ne faut pas être esclave de ce dont on fait usage, et ceci est une amorce, encore lointaine, du thème du jeûne. Les viandes en effet, les nourritures, sont pour le corps, mais les viandes et le corps seront également détruits. Mais plus grave est la débauche, et il s’agit en effet en ce jour du «fils débauché» - on dit couramment en français le fils «prodigue», mais cette «prodigalité» est un euphémisme occidental ! Celui qui pèche avec son corps, poursuit l’apôtre, devient tout un avec la «débauchée» avec laquelle il pèche.

C’est de la même manière que l’apôtre s’exprime en évoquant le «grand sacrement» du mariage : l’homme «collera» à son épouse et ils deviendront un seul être … c’est pour cela que l’homme «quittera son père et sa mère» et vivra avec sa femme. Ces paroles reprennent exactement celles d’Adam (Genèse) lors de la création d’Eve. Or s’unir à la prostituée, c’est également devenir tout un avec elle.

Vous le voyez, l’apôtre est bien loin de minimiser les «unions illégitimes» ou passagères !

Car le corps est pour Dieu : il appartient à Dieu, dont il est le Temple. D’où la gravité de la faute de ce Fils «débauché» d’aujourd’hui.

Retenez cela, vous les «ados» ! Et retenez-le aussi, vous les pères : ne soyez pas trop «cool», comme on l’est aujourd’hui …

II – L’évangile développe cette histoire du Fils débauché qui demande à son Père sa part d’héritage et l’ayant reçue s’en va dans la «ville de perdition» où il dépense tout avec des femmes … Survient une famine, le Fils, ruiné par ses dépenses de débauche, est contraint de travailler, il devient gardien de porcs, il aimerait bien se rassasier des caroubes (ou carouges) que mangent les porcs, personne ne lui en donne ! Il réfléchit et il décide de rentrer chez son père ou même les domestiques mangent à leur faim.

Or le Père le voit venir de loin …Il l’attendait, vous le comprenez, comme un père attend toujours le retour à la raison d’un fils révolté et égaré. Ce Père, alors, va au devant de ce Fils, il l’accueille … le Fils, d’ailleurs, se repent humblement, il ne se juge plus digne d’être appelé le fils de son père et demande à être traité comme un simple domestique. Mais le Père fait faire une fête, tuer le veau gras, habiller richement le Fils …et la fête commence ! Mais, vous le constatez, ce Père n’était pas allé chercher le Fils «dans la ville de perdition» C’est un autre avertissement pour les parents ! Certains d’entre eux, pour ne pas perdre le contact avec les enfants «ados» se mettent à aller dans leur sens ... On voit des parents prendre leurs distances avec les normes d’autrefois ! Des mères se mettent à s’habiller en mini jupes … N’allez pas chercher vos enfants égarés «dans la ville de perdition» : attendez leur retour dans la demeure paternelle, c’est-à-dire dans les comportements que vous avez reçu vous-mêmes de vos pères !

Mais quand le fils égaré revient et se repent, accueillez-le avec amour, facilitez son retour.

Cet amour bienveillant n’est pas toujours compris. Ici, en effet, quand survient le Fils aîné, fidèle et travailleur, celui-ci s’irrite – justement … Le Père va vers lui et lui dit 1) «Tout ce qui est à moi est à toi» 2) «Ton frère était mort et il est retrouvé».

Le Repentir entraîne le Pardon. «Il y a plus de joie dans le Royaume des cieux pour un pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui persévèrent».

LE PERE de cette péricope, vous le comprenez, EST DIEU. Le Fils revient et il rencontre DIEU.

Tels le fils débauché, revenons humblement vers Dieu et demandons-lui Pardon.

 

AMIN

 

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DIMANCHE du PUBLICAIN et du PHARISIEN


Matines : Luc XXIV, 12-35

Liturgie : 2 Tim. III, 10-15 ; Luc XVIII, 10-14


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – Cet évangile de Matines commence par la brève visite au Sépulcre de saint Pierre après que les saintes femmes avaient raconté ce que leur avaient dit « deux hommes aux habits brillants » ; elles n’avaient pas été crues. Mais saint Pierre fait la démarche au Sépulcre, il voit les bandelettes à terre et il s’en retourne, dans l’étonnement …

Cette brève mention est suivie par le long récit des « pèlerins d’Emmaüs ».Ces deux hommes étaient des fidèles du Christ, très tristes à la pensée des événements récents, c’est-à-dire de la Passion. Le Christ – qu’ils ne reconnurent pas … ce qui nous met en garde ! – leur demande de quoi
ils parlaient et pourquoi ils étaient si tristes … « Tu es donc le seul étranger à Jérusalem » qui ne sache pas ce qui vient de se passer ? – Quoi donc ? demande le Christ. Et les deux fidèles désolés lui racontent les événements ayant conduit à la Crucifixion. Ils mentionnent même le témoignage des saintes femmes qui leur ont rapporté le témoignage des «anges » Certains des nôtres, ajoutent-ils, se sont rendus au Sépulcre, mais Lui ils ne l’ont pas vu …

« Ô gens sans intelligence et d’un cœur tardif »… leur dit le Christ – qu’ils n’ont toujours pas reconnu … – et le Seigneur, commençant pas Moïse et tous les prophètes leur explique tout ce qui se rapporte à Lui, à Ses Souffrances préalables à Sa glorification …Ils écoutent, attentifs. Mais comme ils arrivaient à Emmaüs, ils invitent le Seigneur à rentrer avec eux à l’auberge la nuit étant proche. Le Seigneur les écoute et se prépare à manger avec eux. Il prit le pain, le bénit le rompit et le leur donna …

En même temps, leurs yeux s’ouvrirent et ils Le reconnurent …Mais Il n’était déjà plus avec eux …

Ils comprirent – enfin ! – et retournèrent à Jérusalem pour porter leur témoignage.

Combien est lente notre compréhension !

Mais la sollicitude du Rédempteur apparaît inlassable !

II – S’adressant à son cher disciple Timothée, Paul évoque toutes les persécutions qu’il a subies, en dépit de sa douceur. Mais le Seigneur, ajoute-t-il m’a délivré de toutes. Tous ceux qui veulent vivre selon la doctrine de Jésus-Christ seront persécutés. Mais toi demeure dans la foi et dans la patience, car tu as dès l’enfance connu les saintes Écritures … Que la sainte pureté de Timothée soit notre modèle !

III – L’évangile de ce Dimanche initial du Triode évoque, dans la perspective de la piété, les comportements, non seulement différents mais opposés, du pharisien et du publicain, venus tous deux dans le Temple pour y prier.

Les Pharisiens étaient l’élite religieuse de la société juive. Ils connaissaient et étudiaient les Écritures et ils observaient scrupuleusement la Loi. Or le pharisien dont il est question ici, se tenant debout, priait ainsi en lui-même : il remerciait Dieu de n’être pas comme la plupart des hommes intéressés, voleurs, adultères, ou même simplement comme ce publicain ! … Je jeûne deux fois par semaine, argumentait-il – nous aussi, mes frères, en temps ordinaire, nous jeûnons deux fois par semaine … – je donne la dîme – c'est-à-dire le dixième des revenus – au clergé.

Le pharisien avait donc le comportement prescrit de l’élite religieuse d’Israël : d’où sa satisfaction non seulement implicite, mais même explicite dans sa pensée.

Le publicain au contraire n’osait même pas trop s’avancer dans le Temple. Il se frappait la poitrine disant humblement : ô Dieu, aie pitié de moi pécheur ! – ce que nous disons sans nous lasser dans la « prière de Jésus ».

Or le Christ conclut : celui-ci – le publicain – s’en alla justifié dans sa maison, préférablement à l’autre – notez d’ailleurs la bienveillante modération du texte évangélique –, car, et voici l’enseignement fondamental, « quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé ».

L’humilité nous sauve !

Que le Seigneur nous donne, bien-aimés Frères et Sœurs, en ce Triode qui nous achemine vers le Carême, l’HUMILITÉ DU PUBLICAIN.


AMIN

 

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37-e DIMANCHE après PENTECÔTE

DIMANCHE de ZACHÉE


Matines : Luc XXIV, 1-12

Liturgie : 1 Tim. IV, 9-15 ; Luc XIX, 1-10


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – L’évangile de Matines raconte l’arrivée au Tombeau des myrrhophores. Deux hommes «aux vêtements brillants» leur disent ce qui est arrivé conformément aux Ecritures : il fallait que le Fils de l’Homme fût livré, crucifié, et qu’Il ressuscitât le troisième jour. Elles se souvinrent, racontèrent : on ne les crut pas. Pierre monta au Sépulcre vide, il vit les bandelettes, et il s’en retourna dans l’étonnement de ce qui était arrivé. Que cette stupeur devant le miracle soit en nous.

II – L’Apôtre, s’adressant à Timothée, qui était un jeune homme, oppose l’exercice corporel qui est utile à peu de choses à la piété qui est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir ! C’est pour cela que nous endurons des travaux et des opprobres : parce que nous espérons au Dieu vivant qui est le Sauveur de tous les hommes.

Annonce cela et enseigne-le !

Que personne ne méprise ta jeunesse – Timothée avait été ordonné très jeune – et sois le modèle de tes fidèles par ta charité, ton zèle, tes saintes lectures …

III – La péricope de l’évangile de Luc est l’épisode de Zachée – ce qui prélude au Carême qui vient vers nous. Ce Zachée était, dirions-nous, un agent du fisc – ce qui nous fait comprendre la suite de ses paroles...

Or ce Zachée était un homme de très petite taille. Il monta sur un arbre pour voir Jésus. Jésus l’aperçut et lui dit : Descends Zachée car il faut que aujourd’hui je loge chez toi !

Zachée descendit promptement et se hâta de tout préparer pour recevoir le Seigneur.

Mais en tant qu’agent du fisc, Zachée était mal vu. Non seulement parce que le fisc, sous l’occupant romain était mal vu pour son arbitraire et ses injustices, mais en outre Zachée en tant que juif collaborait avec le dominateur romain. Il était donc classé comme quelqu’un d’infréquentable.

Voilà que Jésus est reçu par un «homme de mauvaise vie» !

Cette réputation n’était pas fausse et Zachée dit par suite au Seigneur : «Je donne la moitié de mes biens aux pauvres, mais si j’ai fait tort à quelqu’un, je lui rendrai quatre fois plus»! Jésus répondit : «Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison» ! Et il ajoute : «Celui-ci aussi est un enfant d’Abraham».

Il formule l’explication plénière : «Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu».

Grande est la miséricorde du Seigneur ! Mais, vous le voyez, dès qu’il est en présence de Jésus, Zachée se repent !

La présence divine entraîne le repentir du pécheur.

Que ceci, Frères et Sœurs bien-aimés, nous prépare à un bon Carême !

AMIN

 

 

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FÊTE de la SAINTE RENCONTRE


Matines : Luc II, 25-32
Liturgie : Hébr. VII, 7-17 ;  Luc II, 22-40

 

AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT !

Bien-aimés Frères et Sœurs,


Ce jour de la Sainte Rencontre est mystiquement notre fête à tous !

I – Melchisédech est le personnage le plus énigmatique de l’histoire de notre salut «Sans père, sans mère, sans généalogie, souligne l’apôtre, sans commencement de ses jours ni fin de vie étant ainsi semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours». Lorsque Abraham revint de la défaite des rois, Melchisédech se manifeste, il le bénit – il lui donna du pain et du vin est-il dit dans un autre texte, ce qui est une image du mystère central de notre Foi, l’Eucharistie – et il reçut d’Abraham vainqueur la dîme, l’impôt ecclésiastique par excellence.

Sa supériorité par rapport à notre patriarche Abraham est patente et soulignée. C’est le supérieur qui bénit et c’est le supérieur qui reçoit la dîme. Par Abraham son ancêtre – en qui il était présent selon l’anthropologie biblique –, c’est Lévi, c’est-à-dire le sacerdoce israélite qui a reçu de Melchisédech la bénédiction que le supérieur donne à l’inférieur et qui lui a payé la dîme.

Or si l’on avait pu s’élever à la perfection par le sacerdoce lévitique, c’est-à-dire celui de la Loi, quel besoin y aurait-il eu d’un autre sacerdoce ?

Le Christ descend de Juda – dans la descendance de qui il n’y avait jamais eu de prêtre. Or le Christ est prêtre pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédech.

Avec le Christ, le peuple élu passe donc de la loi à la foi, du sacerdoce issu de Moïse au Sacerdoce Eternel selon l’ordre de Melchisédech.

II – La péricope de Luc est le cœur de notre fête à tous. La prière du juste vieillard Siméon, nous la savons tous par cœur et dans l’église, rituellement, on la récite d’innombrables fois : «Et maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix selon Ta parole, car mes yeux ont vu le Salut que tu as préparé pour être mis devant tous les peuples, lumière qui doit briller sur toutes les nations et gloire de ton peuple Israël ».

Siméon était un vieillard très pieux et l’Esprit Saint lui avait révélé qu’il ne mourrait pas sans avoir vu le Christ. Or, quand Joseph et Marie arrivèrent au Temple pour la présentation de ce tout petit enfant, Siméon le reconnut aussitôt – car on reconnaît toujours Dieu ! – et il adressa la prière que nous répétons si souvent avec amour : «Et maintenant, Seigneur …»

La prophétesse Anne, très vieille et très pieuse joignait ses actions de grâces à celles de Siméon. C’est vraiment aussi le jour de notre émerveillement et de notre reconnaissance éperdue … Mais n’oublions pas non plus que Siméon a ajouté – ce que tous les siècles ont confirmé … – que Jésus serait l’occasion de la chute et du relèvement de plusieurs. Il sera signe de contradictions et, ajoute-t-il pour Marie : une épée transpercera ton cœur.

C’est notre Fête et Christ est notre Salut, mais, spécialement en ce début de Carême, sachons que le Salut même comporte la souffrance.

Reconnaissons Dieu et mettons en Lui tout notre amour !

Amen

 

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