La France Orthodoxe
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Le jeune homme riche
«Que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?» - demande le jeune homme au Christ. Le Seigneur lui répondit : «Si tu veux obtenir la vie éternelle, observe les commandements». Le Seigneur ne sauve personne par la force, c'est pourquoi Il dit : «Si tu veux», et ne dit pas : «Fais telle et telle chose», parce que l'homme, avec sa nature corrompue, n'est pas capable de tout réaliser. Et donc Il dit : «Observe les commandements», c'est-à-dire ne les perd pas de vue, aie-les toujours à l'esprit et en mémoire, et conforme-les à tes pensées et à tes actes. «Quels commandements ?» - demande le jeune homme au Christ, Qui lui répond : «Tu ne prendras pas les biens d'autrui, tu ne porteras pas de faux témoignage, tu ne commettras pas d'adultère, tu honoreras ton père et ta mère, et tu aimeras ton prochain comme toi-même».
Nous tous, chers frères et sœurs, qui sommes chrétiens, sommes-nous préoccupés par la question : que devons-nous faire pour obtenir la vie éternelle ? La voie vers la vie éternelle commence par l'observation des commandements de Dieu. Et la caractéristique d'une personne qui observe les commandements est l’attachement à Dieu ainsi que la simplicité de cœur. Et là où il y a simplicité de cœur, il y a humilité, il y a conscience de son insuffisance et désir de croissance spirituelle. Une personne humble ne s'admire jamais et ne tient pas le compte de ses bonnes actions.
Ce n'est pas ce que le jeune homme qui interrogeait le Christ pensait de lui-même, et c'est pourquoi il répond hardiment au Christ : «J'ai gardé toutes ces choses depuis ma jeunesse». Ce jeune homme, manifestement content de soi, n'a pas dit la vérité sur lui-même. Sans vérifier le fond de son cœur, il n'a pas remarqué qu'il n'avait pas respecté le commandement principal - celui d'aimer son prochain, car s'il avait aimé son prochain comme lui-même, il aurait sans hésiter utilisé ses richesses pour venir en aide aux malheureux.
Le Seigneur, omniscient, savait que le jeune homme était riche, aussi lorsque celui-ci lui demanda : «Que me manque-t-il encore ?», le Seigneur répondit : «Si tu veux être parfait», tu dois être prêt à réaliser un exploit : «va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres». «Si tu le veux», dit le Seigneur, car Il n'exige pas de tous cet exploit, car tous ne peuvent pas le supporter, mais toi, tu cherches la perfection - alors, accomplis cet exploit, et «suis-moi». Et le jeune homme, qui semblait prêt à accomplir le commandement du Seigneur, s'en alla silencieusement «avec tristesse», car «il possédait de grands biens».
Ce jeune, qui était animé du désir de salut, s'était surestimé, il ne se connaissait pas réellement, il n'avait pas remarqué le pouvoir que la passion de la convoitise avait sur son pauvre cœur. «Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne dois pas me laisser dominer par quoi que ce soit», dit l'apôtre Paul. Mais le bon jeune homme était esclave de la passion de cupidité.
Que chacun de nous se regarde : ce péché n'est-il pas en nous ? L’amour de l’argent, mes chers frères et sœurs, est « la racine de tous les maux » (1 Timothée 6,10). Ce n’est pas un péché que d’être riche, mais attention : ne soyons pas dépendants de la richesse, car l'accoutumance au gain, à l'argent, devient une maladie de l'âme : la cupidité aveugle l'homme, le rend arrogant, agité, insensible jusqu'à la cruauté, incapable de vie spirituelle. Une personne cupide reste seulement capable de s’en tenir aux traditions extérieures, elle est seulement capable de respecter un contour, un ornement. Toutefois, la foi et la religion ne sont pas un ornement, un rituel ou une tradition, mais une vie. «Le Christ est notre vie». «Nous avons vu une Vie nouvelle», disent les Apôtres en témoignant du Christ Jésus.
« Quand les richesses se multiplient, n'y attache pas ton cœur », dit le roi et prophète David. Le présent Évangile nous montre comment nous devons commencer notre ascension vers la Jérusalem d'en Haut, ce que nous devons éviter sur cette voie, et nous appelle, nous qui sommes paresseux et trébuchants, à une vie nouvelle, à la vie dans le Christ. Amen.
Évêque MITROPHANE /Znosko-Borovsky/
Богатый юноша
«Что мне делать, чтобы наследовать жизнь вечную?» – спросил юноша Христа. И ответил ему Господь : «Если хочешь» вечной жизни, «соблюди заповеди». Насильно никого не спасает Господь, посему и говорит : «если хочешь»,ане сказал : «исполни», так как не в состоянии человек, с его поврежденной природой, исполнить все,носказал : «соблюди», это значит – не теряй их из вида, всегда имей их в памяти и в сознании и согласуй с ними мысли и дела твои. «Какие заповеди?» – спрашивает Христа юноша, и слышит в ответ : «Не бери чужого, не лжесвидетельствуй, не прелюбодействуй, почитай отца и матерь: и люби ближнего, как самого себя».
Всех ли нас, дорогие во Христе братья и сестры, нас христиан, занимает вопрос : что делать, чтобы иметь жизнь вечную? Путь к жизни вечной начинается с соблюдения заповедей Божиих. И отличительной чертой человека, соблюдающего заповеди, являются преданность Богу и простота сердца. А где простота сердца, там и смирение, там сознание своей недостаточности и желание роста духовного. Смиренный человек никогда не любуется собой и не ведет счета своим добрым делам.
Не так думал о себе Христа вопрошавший юноша, потому и смело отвечает Христу : «Все это сохранил я от юности моей». Неправду сказал о себе самодовольный юноша. Не проверив глубины своего сердца, он не заметил, что не исполнена им главная заповедь – заповедь о любви к ближнему, ибо, если бы любил он ближнего, как самого себя, он бы без труда использовал свое богатство для служения несчастным.
Знал всеведущий Господь, что юноша был богат, посему на вопрос : «чего мне еще не достает?» сказал : «если хочешь быть совершенным», – решись на подвиг – «продай имение твое и раздай нищим». «Если хочешь», – говорит Господь, – Я не требую от всех этого подвига, ибо не все могут его понести, но ты ищешь совершенства – так вот, соверши этот подвиг и «следуй за Мной». И юноша, казалось, готовый исполнить повеление великого Учителя, молча «с печалью отошел», ибо «у него было большое имение».
Ревнующий о спасении, переоценил себя, себя не познал, не заметил, какую власть над его бедным сердцем возымела страсть любостяжания. «Все мне позволено, но не все на пользу; все мне позволено, но ничто не должно обладать мною», – говорит апостол Павел. А вот добрый юноша оказался рабом страсти любостяжания.
А ну-ка, взгляни каждый на себя: нет ли в тебе этого греха? Страсть к любостяжанию является «корнем всех зол» (1Тим. 6:10), дорогие мои братья и сестры. Нет греха в том, что ты состоятелен или богат, но смотри : не будь пристрастен к богатству, ибо пристрастие к наживе, к деньгам, обращается в болезнь души : любостяжание ослепляет человека, делает его самонадеянным, безпокойным, безчувственным до жестокости и не способным к духовной жизни; человек любостяжательный – остается способным лишь к соблюдению внешних традиций, т.е. способным сохранить узор, а ведь вера и религия это не узор, не обряд или традиция, а жизнь. «Христосъ – наша Жизнь». «Мы видели новую Жизнь», – говорят Апостолы, свидетельствуя о Христе Иисусе.
«Когда богатство умножается, не прилагай к нему своего сердца», – говорит царь и пророк Давид. Нынешнее Евангелие указывает нам – как нам начинать наше восхождение к Горнему Иерусалиму, – чего должны мы избегать на этом пути, и зовет нас, ленивых и спотыкающихся, к жизни новой, к жизни во Христе. Аминь.
Епископъ МИТРОФАНЪ /Зноско-Боровский/
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Les vignerons infidèles
La parabole des vignerons infidèles parle du peuple élu d’Israël et de ses dirigeants. Ce peuple, en la personne de ses ancêtres, avait été jugé digne de l'élection de Dieu. Contrairement au monde païen environnant, Abraham ne pouvait pas croire en ce qui était inférieur à l'homme, il cherchait un Dieu personnel et moral en qui il n'était pas dégradant pour l'homme de croire ; et Dieu est apparu et l'a appelé. Ce peuple s'est vu confier la vigne de Dieu, mais Israël n'a pas su donner ce que Dieu attendait de lui. Ils ont abondamment souillé leurs mains dans le sang des messagers du Maître de la vigne. Ainsi, les prophètes Jérémie et Zacharie ont été lapidés, Isaïe a été scié avec une scie en bois, tous les autres prophètes ont été torturés, emprisonnés, méprisés et sont morts par le glaive.
Comment peut-on expliquer cela ? Par le fait que les chefs de ce peuple avaient substitué leurs propres désirs, leur propre politique, au plan de Dieu pour cette nation, ce qui eut pour résultat qu'Israël avait perdu la juste vision du Messie et le sens de la présence de Dieu dans la vie de toute l'humanité. Malheureusement, sous l'influence des scribes et des pharisiens, sous l'influence du Talmud, leur sentiment national a pris le caractère d'une auto-glorification absolue, avec le mépris et l'inimitié pour le reste de l'humanité.
Le prophète Isaïe, qui avait prêté beaucoup d'attention à la politique à laquelle les dirigeants d'Israël étaient de plus en plus enclins, a déclaré que Dieu réduirait à néant leur politique orgueilleuse. Vous prétendez à la puissance et aux honneurs divins, - laissait entendre Isaïe ; vos prétentions sont vaines ; le jour viendra où tous vos desseins tomberont, et par leur chute ils étonneront le monde. Cette prophétie d'Isaïe s'est accomplie.
Le prophète Amos a annoncé que Dieu n'épargnerait pas Israël pour avoir trahi le but que Dieu lui avait assigné dans l'histoire. Israël a rejeté cette mission. Il n'aspirait plus au ciel, à la grandeur spirituelle, mais à la grandeur humaine, à la grandeur politique. Le Seigneur n'a cessé, pour sa part, de répéter par la bouche des prophètes que ce n'était pas la politique qui devait inspirer cette nation, mais la foi en Dieu, la foi en sa présence dans la vie du peuple juif, et que celui-ci, en harmonisant activement sa foi avec la volonté de Dieu, devait montrer parmi les autres nations, la grandeur de sa sainteté. « Je veux de la miséricorde, et non des sacrifices, et plus d'exaltation de Dieu que des holocaustes », leur dit le Seigneur par la bouche du prophète Osée. Le prophète Jérémie a également appelé Israël à la purification du cœur et au renouveau spirituel.
Néanmoins, en la personne de ses chefs, en la personne de ses grands prêtres, des scribes et des pharisiens, Israël est resté sourd à cet appel. Obsédés par la manie des grandeurs et la prétention d'arranger leur propre destin et celui du monde contrairement à la volonté de Dieu, contrairement aux plans du Maître de la vigne, ils décidèrent de s'emparer de la vigne appartenant à Dieu. Avant même la venue du Fils du Maître au milieu des vignerons, tous les prophètes, et en particulier le prophète Ezéchiel, ont dit que l’Ancien Israël était mort, et que sur la terre régénérée le Seigneur établirait le Nouvel Israël, le peuple de Dieu définitif, qui comprendrait le reste du peuple d’Israël et tous les non-Juifs qui voudraient bien accueillir le Fils du Maître de la vigne.
Nous voyons clairement que la lutte contre le Fils de la Vigne perdure jusqu’à ce jour, que l'essence de ce qui se passe dans le monde se réduit à la lutte contre le Christ et Son Église, nous voyons bien qu'il s'agit d'une campagne menée contre le Christianisme, l'État chrétien et la culture chrétienne par ceux qui tiennent entre leurs mains l'économie et les rênes de la politique mondiale.
Dans les tensions que nous connaissons aujourd’hui, nous entendons la voix du Christ : « Ne crains pas, petit troupeau ... prends courage, car j'ai vaincu le monde ». La victoire ultime sera pour le Christ et le peuple de Dieu ! Nous entendons les combattants du Christ se lever l'un après l'autre dans notre patrie. Cela nous encourage aussi, nous les fils de la diaspora, à persévérer dans la voie de la fidélité au Christ-Dieu, à persévérer dans notre renouveau spirituel. Et c'est alors que se réaliseront les paroles de notre prophète national F. M. Dostoïevski : « ...avec le Christ, nous résoudrons une grande œuvre.... et notre peuple brillera et tous les peuples diront : «La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle ». Amen.
Évêque MITROPHANE /Znosko-Borovsky/
О злых виноградарях
В притче о злых виноградарях говорится о еврейском избранном народе и о вождях его. Этот народ, в лице своих родоначальников, достоин был избрания Божия. В отличие от окружающего языческого мiра, Авраам не мог верить в то, что ниже человека, он искал личного и нравственного Бога, в которого человеку не унизительно верить, и Богъ явился и призвал его. Этому народу была доверена Нива Божия – виноградник, но Израиль не дал Богом от него ожидаемого. Обильно обагрил он руки свои в крови посланников Хозяина виноградника. Так, пророки Иеремия и Захария были побиты камнями, Исаия был распилен деревянной пилой, все другие пророки испытали пытки, темницу, поругания, умерли от меча.
Чем же это объяснить? Тем, что вожди подменили Божий план об этом народе своими вожделениями, своей политикой, в результате чего Израиль утерял правильное представление о Мессии, утерял и ощущение Божия присутствия в жизни всего человечества. К великому горю, под влиянием книжников и фарисеев, под влиянием Талмуда, их национальное самочувствие приняло характер безграничного самообожения с презрением и враждой к остальному человечеству.
Пророк Исаия, много внимания уделявший политике, в которую все настойчивее уклонялись руководители Израиля, говорил, что Богъ в ничто обратит горделивую политику их. «Вы», как бы говорил Исаия, «притязаете на божественное могущество и честь: напрасны ваши притязания, придет день – падут все ваши замыслы и своим падением поразят мiръ». Это пророчество Исаии сбылось.
И пророк Амос возвещал, что Богъ не пощадит Израиля за измену тому назначению в истории, которое было ему Богом предначертано. Израиль отверг Присутствующего. Он устремился не ввысь, к Небу, к духовному величию, а к величию плотскому, к величию в политике. А ведь устами пророков Господь непрестанно повторял, что не политика должна вдохновлять народ сей, а вера в Бога, вера в Его присутствие в жизни народа, и народ, активно согласуя свою веру с волей Божией, должен был явить, среди других народов, величие своей святости. «Я милости хочу, а не жертвы, и Боговедения более, чем всесожжений», – говорил им Господь устами пророка Осии. К очищению сердца и к духовному обновлению призывал Израиль и пророк Иеремия.
В лице своих вождей, в лице первосвященников, книжников и фарисеев, остался глух Израиль. Одержимые манией величия и претензией устраивать свою судьбу и судьбу мiра вопреки воле Божией, вопреки планам Хозяина виноградника, они решили завладеть Богу принадлежащим виноградником. Еще до пришествия в среду виноградарей Сына Хозяина, все пророки, особенно же пророк Иезекииль, говорили о том, что ветхий Израиль умер, что Присутствующий оставил его, что на возрожденной земле утвердит Господь Новый Израиль – окончательный народ Божий, который охватит остаток Израиля и всех иноплеменников, которые примут Сына Хозяина виноградника.
Мы отчетливо видим, что борьба против Сына Виноградника и ныне не прекращается, что сущность во всем мiре происходящего сводится к борьбе против Христа и Его Церкви, это поход против христианства, христианской государственности и христианской культуры тех, кто в своих руках держит экономику и вожжи мiровой политики.
В напряженной обстановке современности мы слышим голос Христа: «Не бойся, малое стадо... Мужайтесь и дерзайте, ибо Я победил мiръ». Конечная победа за Христом и народом Божиим! Мы слышим, как и у нас на Родине один за другим поднимаются борцы за Христа. Это и нас, сынов рассеяния, побуждает настойчиво идти по пути верности Богу Христу, по пути нашего духовного обновления. И тогда сбудутся слова нашего отечественного пророка Ф. М. Достоевского: «...со Христом мы великое дело решим... и воссияет народ наш и скажут вселюди: «Камень, его же отвергли зиждущие, стал во главу угла». Аминь.
Епископъ МИТРОФАНЪ /Зноско-Боровский/
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La pêche miraculeuse
En commençant toute nouvelle activité, les chrétiens orthodoxes invoquent la bénédiction et l’aide de Dieu. L’évangile de ce jour nous montre combien cette aide et cette bénédiction nous sont indispensables.
Un jour, le Seigneur Jésus-Christ parlait avec le peuple sur le bord du lac de Galilée, profond et impétueux, et qui de ce fait est parfois appelé mer de Galilée. Ayant achevé de parler avec le peuple, Il s’adresse à l’apôtre Pierre et dit : « Avance en pleine eau et jetez vos filets ». L’apôtre Pierre et son frère André étaient des pécheurs professionnels et, entendant cette demande, Pierre répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit et n’avons rien pris ». Chacun sait que l’on attrape bien plus facilement des poissons la nuit que le jour, car de nuit ils ne voient pas les filets qui servent à les attraper. Pierre voulait ce disant non seulement rappeler la pêche infructueuse de cette nuit, mais encore qu’il ne fallait pas s’attendre au moindre résultat de jour. Cependant, par obéissance, il ajouta : « Mais sur ta parole, je jetterai le filet ».
Et lorsque le filet fut jeté, il s’avéra qu’ils avaient attrapé une grande quantité de poissons ; tant même que le filet menaçait de rompre, de sorte que Pierre et André furent obligés d’appeler leurs amis Jacques et Jean qui étaient sur une autre barque. Les deux barques furent à un tel point remplies qu’elles enfonçaient dans l’eau. Et là, Pierre tomba à genoux et dit au Christ : « Retire-toi de moi, Seigneur, parce que je suis un homme pécheur » car, comme le dit l’évangéliste Luc « l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite ».
L’apôtre Pierre, pêcheur expérimenté, savait mieux que quiconque, que dans l’ordre normal des choses il n’était pas possible d’attraper une telle quantité de poissons, et pour lui il était évident qu’il s’agissait d’un miracle extraordinaire. Et, humblement, se considérant indigne d’être à côté de Celui qui est l’auteur d’un pareil prodige, il Le supplie : « Retire-toi de moi, Seigneur, parce que je suis un homme pécheur ». Ces professionnels, ces spécialistes dans leur domaine ont travaillé toute la nuit sans rien obtenir et sur une seule parole du Seigneur, il s’est passé une chose inexplicable par la raison humaine.
Pour conforter Ses disciples que de lourdes épreuves et des grands malheurs attendaient, le Seigneur a voulu leur montrer, sur l’exemple de ce miracle, combien inutiles et vains seront tous leurs efforts s’ils n’ont pas Sa bénédiction, et combien ils seront fructueux s’ils sont faits avec Sa bénédiction et Son aide toute-puissante.
Mais cet évangile est également réconfortant pour notre faiblesse. Si tu fais des efforts sans voir de résultats, ne sois pas désespéré, mais souviens-toi que le Seigneur fait en sorte que tu ne mettes pas ta confiance en toi-même et en tes propres forces, tes capacités ou ton savoir, mais que tu prennes conscience de ta totale impuissance sans l’aide de Dieu, c’est-à-dire que tu comprennes ce que le Seigneur a dit aux apôtres lors de la Sainte Cène : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire ».
Voilà pourquoi la bénédiction et l’aide de Dieu sont si importantes. C’est pourquoi, chaque fois que tu constates le peu de résultats, voire l’échec de tes efforts, ne perd pas courage, mais invoque l’aide de Dieu. Tes efforts peuvent être longs et infructueux, mais ne les relâche pas et ne cesse pas d’invoquer l’aide de Dieu. Il suffit d’une Parole du Seigneur, et tout se fera selon Sa Parole, et tu seras même étonné de voir combien tes efforts porteront de fruits. Il suffit seulement d’attirer la grâce divine et ceci n’est possible que par une foi humble et une pleine conscience de son indignité. Tant que l’homme se fait une haute idée de soi, tant qu’il fait porter la cause de ses échecs sur les autres ou sur toute autre chose et non sur lui-même – jamais il ne pourra bénéficier de l’aide de Dieu.
Confie donc ta vie à la Providence divine et prie afin que le Seigneur Lui-même te bénisse et t’aide dans tes efforts et dans tes œuvres. Et Celui qui a dit dans le psaume 90 : « Il m’invoquera et je l’exaucerai », t’exaucera également et il te sera donné selon ta foi et ta prière. Amen.
Saint Métropolite PHILARÈTE
Чудесный улов рыбы
Когда православные христиане начинают какое-либо дело, то обычно просят на то Божия благословения. А насколько необходимы нам Божие благословение и Божия помощь, – указало нам сегодня Святое Евангелие.
Однажды Господь Иисусъ Христосъ беседовал с народом на берегу Галилейского озера, глубокого и бурного, которое за свою глубину иногда именуется в Евангелии морем. Окончив беседу с народом, Иисусъ Христосъ, обращаясь к апостолу Петру, сказал: «Отплывите на глубину и там забросьте ваши сети». Апостол Петр и его брат Андрей были по профессии рыбаками. На Его повеление последовал ответ ап. Петра: «Наставник! мы протрудились всю ночь, но ничего не поймали». Всякому известно, что рыба в сети ночью попадается лучше, чем днем, ибо ночью она не видит сети, которая ей угрожает. Слова ап. Петра несомненно содержали в себе не только указание на неуспех ночной ловли, но и скрытое предупреждение о том, что днем тем менее можно ожидать удачи. Однако же, вслед за этим, в порядке послушания, тут же добавил: «Но по глаголу Твоему закину сеть».
И когда сеть была заброшена, то оказалось, что она захватила множество рыбы; ее было так много, что сеть стала прорываться, и Петру с Андреем пришлось позвать с другой лодки своих друзей Иакова и Иоанна, лодка которых была вблизи. Обе лодки настолько наполнились пойманной рыбой, что едва не погрузились вводу. Апостол Петр, пав на колени, припал к стопам Учителя и стал молить Его: «Выйди от меня, Господи, потому что я – человек грешный. Ибо , – добавляет св. евангелист Лука, – ужас охватил его и бывших с ним от этого улова рыбы».
Апостол Петр, как опытный рыбак, знал лучше, чем кто-либо другой, что в обычном порядке вещей найти тут такое множество рыб было невозможно. И для него было несомненно, что совершилось поразительное, потрясающее чудо. И он, смиренно считая себя недостойным быть вблизи Того, Кто совершает такие дела, молит Его: «Выйди от меня, Господи, потому, что я – человек грешный...» Всю ночь эти профессионалы, эти мастера своего дела потрудились и ничего не поймали, а по одному только слову Господню совершилось нечто совершенно недоступное пониманию человеческого рассудка.
Таким образом, Господь, ободряя учеников, которым предстояли великие труды и скорби, на этих чудесных примерах показал им, насколько бесплодны и тщетны будут все труды и усилия их без Его благословения, и насколько успешными и многоплодными будут они при Его благословении и всесильной помощи.
Но и для нашей немощи это Евангелие является ободряющим. Если ты трудишься, а успеха не видишь, то не унывай, а помни, что Господь делает так, чтобы ты не надеялся на себя самого и на свои силы, на свои способности и познания, а понял бы свою полную немощь и бессилие без помощи Божией, то есть понял и сознал то, о чем Господь как раз и предупредил апостолов во время Тайной Вечери: «Без Мене не можете творити ничесоже».
Вот почему так важны Божие благословение и Божия помощь. Поэтому всякий раз, когда видишь малоуспешность или неуспешность своих трудов, – никогда не падай духом, а призывай Бога на помощь. Пусть как будто бы и продолжительны и безуспешны труды твои, но продолжай трудиться и не прекращай призывать Божию помощь. Скажет Господь – и все будет по Слову Его; сам удивишься, каким многоплодным творческими успешным станет твое делание. Лишь бы только привлечь Божию милость; а привлечь, ее можно именно только смиренной верой и сознанием своего недостоинства. Пока человек много о себе думает, пока он причину своих неудач ищет в других, в чем то другом, а не в себе – до тех пор не придет к нему помощь Божия.
Положи же и ты свое дело в десницу Промысла Божия и молись, чтобы Сам Господь благословил тебя и помог тебе в трудах и делах твоих. И Тот, Кто сказал: «Воззовет ко Мне, и услышу его» и тебя услышит, и будет тебе по вере твоей и молитве твоей. Аминь.
св. Митрополитъ ФИЛАРЕТЪ
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Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux
C’est ce que notre Seigneur Jésus-Christ nous enseigne aujourd'hui dans Son Évangile. La miséricorde est un sentiment qui est loin d’être propre à l'homme qui s'est éloigné de Dieu. «L'homme est un loup pour l'homme», dit un proverbe latin. Cette pensée est également exprimée dans les paroles du roi David : «Je suis dans une grande détresse ; que je tombe entre les mains de l'Eternel, car Sa miséricorde est grande; mais que je ne tombe point entre les mains des hommes» (2 Samuel 24, 14).
Dans l'Ancien Testament, on pensait que la miséricorde de Dieu était réservée au seul peuple élu. Mais progressivement, par l'intermédiaire des prophètes, Dieu fait naître chez ce peuple le sens de la miséricorde envers son prochain. Les prophètes Isaïe et Jérémie ont souligné que la miséricorde de Dieu ne connaît pour limite que l'endurcissement du pécheur. «La miséricorde de l'homme est pour son prochain, mais la miséricorde du Seigneur est pour toute chair», lit-on dans le livre de la Sagesse de Sirakh (18, 13). «Comme un père a compassion de ses fils, le Seigneur a eu compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que poussière nous sommes», dit le psalmiste David (Ps. 102, 13-14). «Le Seigneur est un Dieu de justice... Heureux tous ceux qui se espèrent en lui» (Isaïe 30:18). «Le Seigneur est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et plein de miséricorde» (Ps . 102, 8). Si Dieu est bon et miséricordieux, Il exige naturellement la bonté et la miséricorde dans les relations des hommes entre eux.
Sous l'influence des interprétations rabbiniques (Talmud), et ce en dépit des pensées clairement exprimées et les appels des prophètes, appels qui abolissaient la séparation du peuple juif du reste des humains, les Juifs ont commencé à négliger l'appel de Dieu à la miséricorde, croyant que par leur observance extérieure et formelle de la loi, ils obtenaient la justice. Mais le cœur de Dieu ne se satisfait pas de ceux qui se croient justes, mais il se satisfait des pécheurs repentants. Telle est la pensée fondamentale de tous les prophètes.
«Je veux la miséricorde et non les sacrifices», a crié le Seigneur par la bouche du prophète Osée. Et pour avoir accès à la miséricorde de Dieu, tous, Juifs comme païens, doivent confesser qu’ils sont pécheurs, car «Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous» (Rom. 11, 32). «Je sais en vérité que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable» (Actes 10, 34-35). «Devant Dieu il n'y a pas d’acception de personnes», disent les apôtres Pierre et Paul.
Le Nouveau Testament nous annonce la bonne nouvelle de la miséricorde infinie de Dieu. Le Christ éprouve de la compassion pour tous : face à Lui nous voyons à la fois les membres érudits du Sanhédrin, comme des pécheurs repentants – collecteurs d'impôts et prostituées, nous voyons la Samaritaine, la Cananéenne et le centurion romain – tous non-Juifs. Jésus-Christ indique que le sentiment de miséricorde doit me rapprocher de toute personne se trouvant dans le malheur que je rencontre sur mon chemin, et doit me remplir de pitié pour tous ceux qui m'offensent. Le chrétien ne peut pas fermer son cœur à son frère dans le besoin, car l'amour de Dieu ne demeure qu’en ceux qui font preuve de miséricorde (1 Jn 3,17).
Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait», nous dit le Seigneur. La perfection que le Christ exige de nous, selon la lecture de l'Évangile de ce jour, doit consister avant tout dans l’obligation d'«être miséricordieux». La miséricorde c’est la compassion et le pardon. Le terme de miséricorde renvoie à un sens du dévouement, à un lien spirituel entre les personnes et qui implique la fidélité pour Dieu. La miséricorde n'est pas seulement l'expression d'une bonté instinctive, c’est une vie en Dieu qui a pitié de nous, c’est en quelque sorte une réponse à notre devoir intérieur à l’égard de Dieu. Amen.
Évêque MITROPHANE /Znosko-Borovsky/
Будьте милосердны, как и Отец ваш
милосерден
С этим наставлением обращается к нам сегодня Господь наш Иисусъ Христосъ. Милосердие – это чувство мало свойственно от Бога отпавшему человеку. «Человек человеку – волк» – гласила латинская пословица. Мысль эта выражена и в словах царя Давида: «Мне очень тяжело, – говорил Давид, – пусть впаду я в руки Господа, ибо велико милосердие Его; только бы не впасть мне в руки человеческие» (2Цар. 24:14).
В Ветхом Завете считали, что милосердие Божие предназначено только избранному народу. Но постепенно Богъ воспитывает через пророков в этом народе чувство милосердия к ближнему. Пророки Исаия и Иеремия указывали, что милосердие Божие не знает иного предела, кроме ожесточения грешника (Ис. 9:16; Иер. 16:5–13). «Милость человека к ближнему, а милость Господня на всякую плоть», – читаем мы в книге Премудрости. «Как отец милует сынов, так милует Господь боящихся Его. Ибо Он знает состав наш, помнит, что мы – персть», – говорит Псалмопевец Давид. «Господь есть Богъ правды... Блаженны все, уповающие на Него» (Ис. 30:18). «Благ и милостив Господь, долготерпелив и многомилостив». Если же Богъ благ и милостив, естественно, Он требует благости и милости в отношениях людей между собой.
Под влиянием раввинских толкований (Талмуда), несмотря на ясно высказанные мысли и призывы пророков, призывы, упраздняющие обособление еврейского народа, иудеи стали пренебрегать зовом Божиим к милосердию, полагая, что своим внешним, формальным соблюдением Закона они приобретают праведность. Но сердце Божие радуют не те, кто считает себя праведником, а раскаивающиеся грешники. Это – основная мысль всех пророков.
«Я милости хочу, а не жертвы», – возглашал Господь устами пророка Осии. А чтобы иметь доступ к Божию милосердию, все – и иудеи и язычники – все равно должны признать себя грешниками, ибо «всех заключил Богъ в непослушание, чтобы всех помиловать» (Рим. 11, 32). «Истинно познаю, что Богъ нелицеприятен; но во всяком народе боящийся Его и поступающий по правде приятен Ему» (Деян. 10, 34-35). «Нет лицеприятия у Бога», – говорят апп. Петр и Павел.
Новый Завет возвещает нам Благую Весть о безконечном милосердии Божием. Христосъ состраждет всем: пред Ним ученые члены синедриона, пред Ним кающиеся грешники – мытари и блудницы, пред Ним чуждые евреям самарянка, хананеянка и римский сотник. Иисусъ Христосъ указывает, что чувство милосердия должно сближать с каждым человеком в беде, которого я встречаю на своем пути, и исполнять жалостью к тем, кто наносит мне обиды. Христианин не может затворять свое сердце от брата, находящегося в нужде, ибо любовь Божия пребывает только в тех, кто проявляет милосердие (1 Ио. 3:17).
«Будьте совершенны, как совершен Отец ваш Небесный», – говорит нам Господь. Совершенство, которого требует от нас Христосъ, согласно сегодняшнему Евангельскому чтению, должно заключаться, прежде всего, в обязанности «быть милосердным». Милосердие – это сострадание и прощение. Слово милосердие указывает на чувство преданности, на духовную связь между людьми, предполагающую верность Богу. Милосердие – это не просто проявление инстинктивной доброты, это жизнь в Боге, милующем нас, это – как бы ответ на наш внутренний долг перед Богом. Аминь.
Епископъ МИТРОФАНЪ /Зноско-Боровский/
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La Persévérance, Clé du Salut
« Par votre persévérance, vous sauverez votre âme »
Chers frères et sœurs en Christ, le thème central du sermon d’aujourd’hui est la persévérance. Jésus, dans l’évangile du jour, nous adresse un message fort et plein de sens : « Par votre persévérance, vous sauverez votre âme. » Ce passage, bien que bref, contient une vérité profonde. Il nous rappelle que notre foi et notre salut ne sont pas des événements instantanés, mais un chemin de fidélité à Dieu, marqué par la constance et la ténacité.
Ce verset se situe dans un discours où Jésus annonce à Ses disciples les épreuves à venir : guerres, persécutions, et troubles. Il ne leur cache pas que suivre Dieu ne sera pas facile. Tout au long de l’histoire de l’Église, les chrétiens ont été appelés à traverser des moments difficiles, que ce soit sous la forme de persécution extérieure ou de luttes intérieures.
Il est important de noter que Jésus ne mentionne pas ces tribulations simplement pour effrayer Ses disciples. Il les prépare à une réalité, mais Il leur donne aussi une promesse : « Par votre persévérance, vous sauverez votre âme. » Cela montre que les tribulations ne sont pas des obstacles insurmontables. Au contraire, elles sont souvent des outils que Dieu utilise pour nous transformer, pour purifier notre foi, et pour nous conduire vers un salut plus profond.
La persévérance n’est pas simplement une patience passive, mais une endurance active. Le saint Apôtre Jacques (1:12) nous dit : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de la vie. » Ce verset, tout comme celui de Luc, nous montre que la persévérance est liée à la récompense du salut.
Mais comment persévérer ? Cela implique de rester fermes dans notre prière, dans notre obéissance à la Parole de Dieu, et dans notre amour les uns pour les autres. Persévérer, c'est continuer à faire confiance à Dieu même quand les circonstances semblent contraires.
Saint Jean Chrysostome, parlait souvent de la nécessité de persévérer dans la foi. Il enseignait que la persévérance n’est pas seulement une vertu, mais une condition de notre marche vers Dieu. Il disait : « Ce n’est pas tant le début de la vie chrétienne qui est important, mais la manière dont elle se termine. Car même si l’on court bien au commencement, il faut persévérer jusqu’au bout. » Ces paroles montrent que la persévérance est le chemin qui mène à la couronne du salut. Ce n’est pas la rapidité de notre course qui compte, mais notre fidélité sur la distance.
Job est un modèle de persévérance, car même après avoir tout perdu, il refuse d’abandonner sa foi. Dans le livre de Job 1:21, après avoir appris la perte de ses enfants et de ses biens, il s’incline devant Dieu en disant : « L'Éternel a donné, et l'Éternel a repris ; que le nom de l'Éternel soit béni ! » Ces paroles illustrent la foi inébranlable de Job, une foi qui ne dépend pas des circonstances, mais qui reste fixée sur Dieu même dans les pires moments de sa vie.
Job ne nie pas sa souffrance. Il pleure, il crie, il se lamente, et pourtant, il persévère dans sa confiance en Dieu. Sa foi est testée au-delà de ce que beaucoup d’entre nous pourraient imaginer, mais il refuse de maudire Dieu, même lorsque ses proches le pressent de le faire. Son exemple nous montre que la persévérance ne signifie pas l’absence de douleur ou de souffrance, mais un engagement profond à faire confiance à Dieu, même lorsque nous ne comprenons pas Ses plans.
Nous retrouvons cette même idée dans l’évangile du saint Apôtre Matthieu, où Le Christ déclare : « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » Ici, le Christ nous montre que la persévérance n’est pas seulement importante dans les moments de difficulté, mais qu’elle est une condition pour notre salut éternel.
Il ne s’agit pas de tenir bon sur une courte durée ou simplement dans certaines épreuves, mais de tenir ferme jusqu’au bout, malgré toutes les tentations, les souffrances, ou les persécutions que nous pouvons rencontrer sur notre chemin de foi. Le saint Apôtre Matthieu parle aussi des temps de la fin, où les épreuves seront nombreuses et la foi de beaucoup sera mise à l'épreuve. Jésus nous avertit de ne pas nous décourager, mais de rester fidèles.
St. Matthieu 24:13 et St. Luc 21:19 nous rappellent tous les deux que la persévérance n'est pas optionnelle ; c'est un chemin indispensable pour entrer dans le salut que Dieu nous a promis.
Les tentations modernes sont nombreuses. Aujourd'hui, les chrétiens doivent faire face à une tentation subtile mais puissante : celle de la tiédeur spirituelle. Nos vies, remplies de sollicitations, peuvent nous entraîner dans une routine où Dieu n’occupe plus la première place. Nous risquons de tomber dans une foi superficielle, sans profondeur ni engagement.
Mais la persévérance signifie demeurer fidèle dans notre vie spirituelle, même lorsque l'enthousiasme diminue, même lorsque les distractions du monde se multiplient. Il s’agit de persévérer dans la prière quotidienne, de rester constants dans la lecture des Écritures, de ne pas négliger les sacrements, même lorsque cela demande un effort. Le diable cherche toujours à nous décourager, à nous faire croire que nos efforts sont vains ou inutiles. Pourtant, chaque petit acte de fidélité, chaque prière, chaque moment où nous choisissons de résister aux tentations, est une victoire spirituelle.
Mais ce n’est pas par nos propres forces, mais par la puissance du Saint-Esprit en nous, que nous pouvons persévérer. C'est dans notre dépendance à Dieu que nous trouvons la force de tenir bon. Souvenons-nous de cette promesse : « Par votre persévérance, vous sauverez votre âme. » Que Dieu nous accorde la grâce de persévérer, jusqu'au jour où nous verrons Sa gloire face à face. Amen.
Prêtre Zhivko Zhelev